J’ai entamé ce livre le soir en début de soirée, avec l’intention de le parcourir en diagonale à cause de l’actualité du Coronavirus. Au bout de cinq minutes j’ai chaussé mes lunettes.
Je l’ai terminé à 21h30. J’ai lu chaque page sans pouvoir m’arrêter. C’est un remarquable ouvrage, très clair, simple et beau.
Il m’a touchée parce que j’ai entendu parler du Sida la première fois vers 17 ans et que les informations sur la maladie en occident et en Afrique ont accompagnées toute ma vie. Revoir tout cela concentré dans un livre est impressionnant.
C’est aussi un remarquable témoignage sur la complexité de la communication scientifique, les verrous culturels, professionnels, politiques, les intérêts des uns et des autres (la question de l’allaitement maternel est un exemple terrible des problèmes posés par la communication en santé publique). J’ai pensé aux bégaiements actuels des communicants sur le Covid-19.
Marguerite, Paris. 23 mars 2020